Coffee Bay

Le Backpacker à Port Elisabeth nous avait recommandé l'escale dans ce pays reculé, arguant que si l'on voulait voir l'Afrique sauvage, comme avant, c'était là qu'il fallait se rendre. Au moins pour voir par nos propres yeux.

Nous avons fait la dernière partie de la route de nuit. Ce fut particulièrement éprouvant : il fallait éviter les nids de poules, quelquefois s'apparentant plus à un trou de 1 mètre de profondeur qu'à un nid de poule d'ailleurs, les vaches, les poules et les humains, tous dehors marchant sur la chaussée en petits groupes.
Tous se dirigeaient vers le bar du coin, énorme, grouillant, installé là sans autre voisinage que les friches et les champs. Le bar était très animé, on entendait de nombreux cris, l'ambiance était déjà animée et bagarreuse, la musique hurlait par dessus. Le bar était ouvert de tout un pan sur la route et l'extérieur.

Là encore, le tableau semblait si irréel, si étranger à ce que l'on connaissait jusqu'alors, que nous ne nous sommes pas arrêtés et avons filé sans plus insister.

De jour, Coffee Bay, c'est la campagne. C'est la mer sauvage, les pêcheurs, les huttes et les animaux et enfants courant autours en piaillant.

Jugez par vous même :